S’inspirant des Nouveaux Réalistes, Dadave travaille à partir d’éléments électroniques trouvés dans des ordinateurs ou de vieilles télévisions et recycle toute sorte de déchets promis à la destruction.

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Sensibilisé depuis de nombreuses années par la catastrophe écologique annoncée, il tente d’interroger le spectateur sur l’extraordinaire challenge que représente la gestion des déchets, les effets négatifs de la surproduction sur l'environnement, et plus généralement il questionne sur l’avenir de la société de consommation.

 

C'est ainsi qu'il dissèque des ordinateurs, des télévisions, des postes de radio de manière à classer, classifier, ordonner, trier leurs éléments intérieurs, pour réorganiser, reconstruire, et recomposer des images qui constituent des tableaux ou des sculptures.

 

D’un point de vue technique, aucun des éléments qu’il utilise n’est repeint ni retouché, les formes et les couleurs des éléments de chacune des sculptures sont originales, chaque composant électronique est identique à celui trouvé dans l’objet déconstruit.

 

Mise en abyme de notre société, dédales pseudo urbains, ses univers complexes jouent de la répétition du même.